Et pour cause, il n'a fallu que sept minutes aux malfaiteurs pour s'emparer de huit bijoux "d"une valeur patrimoniale inestimable", a déploré hier le ministre de l'Intérieur Laurent Nuñez. Seuls deux objets ont été retrouvés.
Quatre individus sont par ailleurs activement recherchés. Un point a également été demandé aux préfets sur les dispositifs "déjà déployés autour des établissements culturels."
À Lyon, le "traumatisme" de 2017
"Je suis vraiment navrée et désolée pour le Louvre, exprime ce lundi Magaly Chatin, déléguée générale de la fondation Fourvière. C'est un patrimoine qui a été volé. Au-delà de la valeur financière, c'est une mémoire qui s'en va. J'ai beaucoup de compassion pour les équipes."
En 2017, le musée de Fourvière avait dû affronter la même stupéfaction après le vol de la couronne de la Vierge Marie.
"Cela reste pour nous un traumatisme. Je me souviens qu'à l'époque, les équipes de police nous avaient dit : aucun lieu n'est inviolable. Malheureusement, les mauvaises volontés trouveront toujours un moyen. Surtout quand tout est très bien préparé. Cela ne veut pas dire que l'on ne fait rien, bien au contraire. Le maximum est fait au niveau sécurité."
Reste à savoir s'il y a eu ou non des failles dans la sécurité du musée du Louvre et ce qui peut être fait pour renforcer encre d'un cran la protection des œuvres qu'il renferme.
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La couronne d'origine a été volée en 2017. Grâce...
