Décision définitive le 8 décembre
"Il faut être d'une mauvaise foi évidente pour comparer les événements de Nice-Marseille, Montpellier-Marseille ou Lens-Lille" pour lesquels la commission de discipline avait prononcé des retraits de points, ferme ou avec sursis, a estimé le dirigeant lyonnais.
"Mériterait-on de perdre un point ? Je n'en suis pas certain, mais si ça permet de progresser la jurisprudence en matière de sécurité, alors on va regarder tout ce qui s'est passé depuis le début de saison avec des envahissements de terrains, des bagarres... Il faudra rétroactivement des sanctions pour des faits qui se sont déjà déroulés", a poursuivi le patron de l'OL.
Au mois d'août dernier, Jean-Michel Aulas s'était déclaré favorable à sanctionner d'un retrait de points, les clubs dont les supporters créent des incidents dans les stades. "Je fais partie des gens qui pensent que la seule sanction possible pour freiner cet état de fait, que ce soit au niveau des joueurs, des dirigeants, des supporters, c'est la pénalité en points. C'est la seule qui fait vraiment peur", avait-il déclaré.
Le président lyonnais espère par ailleurs que le match va pouvoir se rejouer : "Je n'imagine pas que l'on ne rejoue pas cette rencontre. Contre l'OM, Nice menait (1-0) et les incidents n'ont pas permis au match de reprendre et, déjà, Marseille ne s'était pas représenté sur le terrain. Le match a été à rejouer sur terrain neutre (1-1). Il ne peut pas y avoir de décision différente."
Le dossier du match OL-OM a été mis en instruction au 8 décembre, assorti d'un huis clos total à titre conservatoire contre Lyon.