Un ajustement qui pourrait éventuellement permettre d'y accueillir un nombre plus important de spectateurs, dans l'hypothèse où les restrictions sanitaires liées à la pandémie de Covid-19 seraient assouplies d'ici là.
Le ministère des Sports avait indiqué mardi que des discussions étaient "en cours", à la fois sur "un décalage de quelques jours" et "sur les modalités (relatives) notamment à l'accueil du public".
Il y a une semaine, Gilles Moretton, le nouveau président de la Fédération française de tennis (FFT), organisatrice du tournoi, avait expliqué étudier "la palette presque totale" des options pour l'édition à venir, à deux exceptions près.
Calendrier chargé
"Je n'ose pas imaginer" l'annulation pure et simple, ni "une jauge à 100%", avait-il déclaré.
En 2020, en pleine première vague de nouveau coronavirus, la FFT, alors pilotée par Bernard Giudicelli, avait décidé à la surprise générale de reporter Roland-Garros de la fin du printemps au début de l'automne. Une migration inédite, qui n'avait toutefois pas empêché Rafael Nadal de triompher pour la treizième fois sur la terre battue parisienne.
Avec ce léger décalage, Roland-Garros ne donne pas, cette fois, de grand coup de pied dans la fourmilière. Mais il empiète sur le lancement de la saison sur gazon, prévu le 7 juin avec les tournois de Stuttgart (Allemagne), s'Hertogenbosch (Pays-Bas) et Nottingham (Grande-Bretagne).
Si ce calendrier est maintenu, deux semaines seulement sépareront la finale du Grand Chelem parisien du début de Wimbledon, programmé à partir du 28 juin. Le même écart qu'entre la fin de la levée londonienne du Grand Chelem et le tournoi olympique à Tokyo (24-30 juillet).