Punis jusqu'ici par une contravention de 5e classe, soit une amende maximale de 1.500 euros et un retrait de six points sur le permis, ils constituaient un délit uniquement en cas de récidive.
Trois mois de prison et 3.750 euros d'amende
Les sanctions sont donc dorénavant plus sévères. Les automobilistes contrôlés au-delà de 50 km/h au-dessus de la vitesse maximale autorisée s'exposent à une peine allant jusqu'à trois mois d'emprisonnement et 3.750 euros d'amende, en plus d'une inscription au casier judiciaire.
Le permis de conduire pourra également être annulé, avec l'interdiction de le repasser durant trois ans.
Des excès de vitesse en nette hause
"En classant ce très grand excès de vitesse comme un délit, avec une réponse judiciaire plus ferme, nous envoyons un message clair : la violence routière n'est plus tolérée", écrit Marie-Pierre Vedrenne, ministre déléguée auprès du ministre de l'Intérieur.
Selon le ministère, 63.217 excès de vitesse d'au moins 50 km/h ont été enregistrés en 2024, soit une hausse de 69 % par rapport à 2017.
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