"Pour que chaque voix compte"
La réforme, portée par le député Sylvain Maillard (Renaissance), vise à rendre le scrutin plus représentatif.
Elle prévoit deux bulletins distincts : l'un pour les conseillers d'arrondissement ou de secteur, et l'autre pour les conseillers municipaux, désormais élus sur une circonscription unique.
Objectif : que le maire soit élu de manière plus juste, avec le plus de voix possibles.
Autre changement de taille : la prime majoritaire accordée à la liste arrivée en tête passera de 50% à 25%, contrairement au reste des communes françaises.
La prime majoritaire attribue un bonus de sièges, au conseil municipal, à la liste qui a obtenu le plus de voix. Les autres listes électorales se voient attribuées le reste des sièges.
Une loi critiquée par le maire de Lyon
Si l'Assemblée nationale a validé le texte à 112 voix contre 28, le Sénat a dit non… deux fois. Mais le gouvernement a choisi de passer en force, donnant le dernier mot aux députés.
À Lyon, les critiques fusent. Le maire écologiste Grégory Doucet dénonce une réforme "brouillonne et clivante", soulignant que les Lyonnais devront voter trois fois : pour leur arrondissement, pour la Ville et pour la Métropole.
Même son de cloche du côté de Bruno Bernard, président de la Métropole de Lyon, qui estime cette réforme "inapplicable" et appelle à l'intervention du Conseil constitutionnel pour remettre de l'ordre.
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