L'accompagnement de chaque promotion dure quatre mois. Un stage est compris, en milieu professionnel.
"J'ai beaucoup appris, sur le relationnel, le travail en équipe... La confiance en soi aussi", sourit Latifa. Originaire d'Algérie, elle est arrivée en France en 2022. Elle espère pouvoir signer un contrat à la fin de la formation, peut-être dans le domaine de la restauration collective où elle a effectué son stage.
Créer du lien et permettre un retour à l'emploi
C'est aussi le souhait de Jennifer, 32 ans. "J'ai essayé pendant deux ans de trouver du travail. Mais toute seule, c'est plus difficile."
Créée en 2016, l'association Weavers avait un objectif : créer du lien entre les personnes exilées et les habitants du quartier. Devenu organisme de formation, ses missions ont évolué.
"On a toujours cet objectif de créer du lien, mais on est aussi une sorte de tremplin. On accompagne sur la prise de parole en public, l'apprentissage du français, note Lila Pierre, cheffe de projets pour Weavers à Lyon. Les retours sont très bons, les apprenants sont vraiment motivés."
L'association est toujours en quête de nouvelles entreprises qui souhaiteraient rejoindre le réseau déjà constitué de 40 partenaires.
Pour en savoir plus sur les événements organisés, souvent ouverts à tout le monde, rendez-vous sur le site de Weavers.
►Société
À Oullins-Pierre-Bénite, les résidents d'un Ehpad bouclent un marathon en moins de trois semaines
C'est un défi sportif mais aussi collectif. En...