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UN TIERS DE L'HUMANITÉ EST DÉSORMAIS CONFINÉE

Mercredi 25 Mars - 08:59

Monde


Outils numériques pour les enfants. - © DR
Après la décision de l'Inde d'instaurer à son tour un confinement face au coronavirus, environ 2,6 milliards de personnes dans le monde sont sommées de rester chez elles.

La pandémie prend de l'ampleur à travers la planète. D'après un bilan établi par l'AFP, plus de 18.000 personnes ont perdu la vie à cause du Covid-19 et plus de 400.000 cas d'infection ont été diagnostiqués dans 175 pays et territoires.

Ce nombre de cas diagnostiqués ne reflète toutefois qu'une fraction du nombre réel de contaminations, un grand nombre de pays ne testant plus que les cas nécessitant une hospitalisation.

Dans ce contexte, de nombreux gouvernements ont décidé de prendre des mesures de confinement pour leur population. Dernier exemple en date : l'Inde, le deuxième pays le plus peuplé du monde derrière la Chine, a justement ordonné à son tour le confinement de ses 1,3 milliard d'habitants à partir de mercredi.

Avec le confinement de l'Inde, ce sont 2,6 milliards de personnes désormais appelées à se cloîtrer chez elles, selon un comptage réalisé à partir d'une base de données de l'AFP. Cela représente plus d'un tiers de la population mondiale, évaluée par l'ONU à 7,8 milliards de personnes en 2020.

Une patinoire transformée en morgue géante


Dans les pays les plus touchés, les hôpitaux sont au bord de l'effondrement, les personnels de santé exténués et exposés à la contagion par manque de masques et de matériel adapté, et les victimes inhumées ou incinérées à la hâte.

À Madrid, une patinoire a été transformée en morgue géante. Les halls d'exposition de la Foire de la capitale espagnole ont été reconvertis en hôpital de campagne de 1.500 lits, et l'armée a été appelée à la rescousse pour désinfecter les maisons de retraite où les morts se comptent par dizaines.

En Italie, le bilan quotidien reste cauchemardesque: encore 743 morts mardi. Mais une décrue du nombre de contaminations suscite de timides espoirs chez les scientifiques, qui y voient l'efficacité des mesures draconiennes de confinement prises dans ce pays.

Les États-Unis et le Brésil minimisent


"Le confinement est actuellement la seule stratégie réellement opérationnelle", a estimé mardi le Conseil scientifique français sur le Covid-19, qui a jugé "indispensable" de prolonger de plusieurs semaines cette mesure en vigueur dans le pays depuis plus d'une semaine.

Un avis que ne partagent pas le président américain, Donald Trump, et son homologue brésilien, Jair Bolsonaro. "Il faut retourner au travail, beaucoup plus tôt que les gens ne le pensent", a notamment lancé Donald Trump, alors que les États-Unis ont recensé mardi plus de 700 morts et de 53.000 cas officiellement déclarés de Covid-19, selon le comptage de l'université Johns Hopkins. Environ 40% de la population américaine est confinée chez elle ou sur le point de l'être, les restrictions variant d'un État à l'autre.

"On peut détruire un pays en le fermant de cette façon", a critiqué le président américain, selon qui une "grave récession ou une dépression" pourraient faire plus de morts que l'épidémie, notamment si la crise économique devait entraîner "des suicides par milliers".

Au Brésil, où l'on recense 2.201 cas de Covid-19 et 46 décès, les déficiences du système de soins, la pauvreté et l'insalubrité dans lesquelles vit une grande partie de la population menacent d'aggraver l'épidémie dans la première économie d'Amérique latine.

Mais le président d'extrême droite Jair Bolsonaro a comparé les mesures de confinement et de fermeture des commerces et services publics prises par plusieurs Etats et municipalités à une politique de la "terre brûlée". "Nous devons maintenir les emplois et préserver l'approvisionnement des familles", a-t-il affirmé dans un discours à la nation.

"Le groupe à risques, c'est celui des personnes de plus de 60 ans. Alors pourquoi fermer les écoles?" s'est-il interrogé. Il a accusé les médias de répandre "l'hystérie" face à la pandémie et a affirmé que le Brésil était à l'abri, grâce selon lui à son climat chaud et à sa population majoritairement jeune.

Enfin, en Chine, les restrictions drastiques imposées depuis plusieurs mois dans la province du Hubei, épicentre de la pandémie, ont été levées mercredi. Aucun cas de contamination locale n'a été détecté en 24 heures dans le pays, mais 47 cas "importés" de l'étranger ont été identifiés sur cette période, selon les autorités sanitaires nationales.

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