C'est ce qu'on peut entendre de Mila, la jeune fille de 18 ans harcelée après avoir critiqué l'Islam. Originaire de Villefontaine dans l'Isère, elle reçoit chaque jours de nombreuses menaces de mort et de viol, notamment après le renvoi du procès des 13 personnes poursuivies pour cyberharcèlement.
Face à la journaliste Audrey Crespo-Mara, Mila s'est confiée sur son quotidien et son incapacité à "voir un avenir" dans l'émission "Sept à Huit" de TF1 ce dimanche.
Un extrait, et des mots durs
"Même quand je suis dehors, je suis en prison", explique-t-elle dans un extrait diffusé sur les réseaux sociaux, "c'est très difficile de sortir camouflée comme ça".
Mila pense aujourd'hui que dans cinq, dix ans, elle ne sera "pas forcément en vie". "Je me vois comme grande brûlée, peut-être avec une jambe arrachée, peut-être morte", avoue-t-elle.
Laurent Wauquiez réagit
Dans cette interview, Mila accuse la Nation d'être "fragile et lâche". Des propos qui ont fait réagir le président de la Région, Laurent Wauquiez : "tout ce qu'elle dit est si fort et je le prends pour moi. Comme élu, je suis responsable de cela" a-t-il écrit sur les réseaux sociaux.