"Il y aura un coin baignade dans la darse de Confluence en 2027", explique Bruno Bernard, le président de la Métropole. Ce premier aménagement symbolise un tournant dans la manière d'utiliser les ressources naturelles lyonnaises pour améliorer la qualité de vie des habitants.
Un premier lieu de baignade à Confluence en 2027
Le site de la darse de la Confluence sera le premier à voir le jour pour se baigner dans la Saône.
À l'horizon 2027, ce lieu emblématique du sud de la Presqu'île accueillera une baignade estivale surveillée, avec bassins flottants et suivi sanitaire strict.
Selon Bruno Bernard, les lieux susceptibles d'accueillir un coin baignades "seront naturellement des lieux qui seront surveillés. Il faut, comme dans une piscine, avoir des moyens de sécurité."
Il ajoute également que "ce seront des lieux payants à des prix j'espère raisonnables", et qu'ils pourraient être temporairement fermés en cas d'intempéries.
"Ces lieux pourraient ne pas être ouverts tous les jours en été en cas d'orages par exemple, car la qualité de l'eau en serait dégradée sur les jours suivants."
Bruno Bernard a partagé sur son compte X (anciennement Twitter) une carte des sites qui ont été étudiés pour les futurs lieux de baignades à Lyon et ses alentours.
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| "Pour ceux qui souhaiteraient s'intéresser aux 21 sites que nous avons étudié pour les futurs lieux de baignades." © X (anciennement Twitter) @brunobernard_fr |
En plus de la Darse à Confluence, le parc des Berges, le parc de Gerland, l'ancienne écluse à Caluire-et-Cuire ainsi que le Grand Large à Meyzieu font partie des sites où le niveau de contrainte pour la réalisation de ce projet est jugé "moyen."
Un projet ambitieux et rigoureusement étudié
Le développement de ces nouveaux espaces de baignade ne s'est pas fait à la légère.
Depuis plusieurs mois, un travail d'analyse a été mené pour identifier les sites potentiels. Au total, 21 emplacements ont été étudiés pour leur faisabilité technique et environnementale.
"Quand on m'a demandé il y a quelques mois si c'était faisable, je n'ai pas voulu donner de faux espoirs", confie Bruno Bernard. En effet, de nombreux défis étaient à surmonter : qualité de l'eau, force des courants, accessibilité, cohabitation avec la navigation, la pêche, la biodiversité. Sans oublier la bathymétrie, c'est-à-dire la profondeur et la forme des fonds.
Une démarche collective et soutenue par la Métropole
Ce projet s'inscrit dans une logique de co-construction avec les communes de la Métropole.
"Ce sont des choix communaux dans des budgets contraints financièrement au niveau national. C'est aux communes de faire leurs propositions et leurs choix", précise Bruno Bernard. Il assure cependant que la Métropole accompagnera financièrement les villes qui souhaitent s'engager dans cette voie.
"On a une qualité d'eau qui le permet, il faudra le confirmer par des études. Il est beaucoup plus facile de la faire ici que ce qui a été fait à Paris pour les Jeux Olympiques. On est sur des coûts raisonnables."
Alors, hâte de vous baigner dans le Rhône et la Saône ?
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