Sur le principe, les commerçants du quartier ne s'y opposent pas. Rendre le stationnement payant permettra au moins de se débarasser des fameuses "voitures ventouses" qui se garent sur des longues durées. Mais le "tout payant" n'offre pas que des avantages.
Pénalisant pour les clients et les employés ?
"On a déjà eu pas mal de réflexion, parce que le marquage au sol est déjà là", explique Mickael Amoros, du magasin Optique Gerland.
"Il y a un risque de voir certains automobilistes pénalisés, mais aussi les employés qui pouvaient se garer gratuitement. C'est du pouvoir d'achat en moins", poursuit Mickael Amoros, qui est aussi à la tête de l'association des commerçants du quartier.
Il évoque ainsi la situation de la coiffeuse d'en face, qui peine à recruter à cause de cette évolution du stationnement.
La Ville de Lyon, qui assume vouloir réduire les places gratuites, entend "favoriser la rotation des véhicules". Tout en assurant au résidents un tarif préférentiel (lire ici).
En moyenne, une place payante est utilisée par six véhicules par jour contre deux sur une place gratuite.
Un juste milieu à trouver
"Tout cela, on le comprend très bien", ajoute Frédéric Rousseau, opticien place des Pavillons. "Mais on se demande s'il n'y a pas des solutions à trouver, par exemple avec un premier quart d'heure gratuit ?"
Il l'assure, plusieurs commerces ont dû fermer, à cause notamment de la disparition de places de stationnement.
"La place des Pavillons est en train de péricliter... Il y avait une boulangerie et un bar, tous les deux ont fermé ces dernières années."
À l'époque de l'ancienne municipalité, le problème avait été rapporté plusieurs fois, par courrier, aux élus lyonnais... sans qu'une réponse ne soit apportée.
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