SÉLECTIONNEZ VOTRE VILLE

Rhône
  • Lyon
  • Vienne
  • Tarare
Loire / Haute-Loire
  • Saint-Étienne
  • Roanne
  • Le-Puy-en-Velay
  • Yssingeaux
Puy de Dôme / Allier
  • Clermont-Ferrand
  • Vichy
Ain / Saône-et-Loire
  • Bourg-en-Bresse
  • Mâcon
  • Valserhône
Ardèche
  • Aubenas

Cliquer pour télécharger
l'application Radio Scoop

LA PAROLE DES ENFANTS N'EST PAS ASSEZ ENTENDUE SELON LE DÉFENSEUR DES DROITS

Lundi 30 Novembre - 05:00

Actualité


Des enfants dans une cour de récréation - © Radio Scoop Gaël Berger
Le 20 novembre à l'occasion de la journée internationale des droits de l'enfant, le défenseur des droits a publié son rapport sur la prise en compte de l'opinion des mineurs. Elle est encore insuffisante, dans différents domaines.

Le droit d'être soigné, protégé, le droit d'avoir une famille, d'aller à l'école, d'avoir des loisirs : la convention internationale des droits de l'enfant inscrit également le droit d'exprimer une opinion sur des sujets qui le concernent. Pourtant, d'après le rapport du 20 novembre dernier, ce droit n'est pas toujours bien respecté.



S'informer sur ses droits


"Il y a encore un manque d'information, que ce soit chez les enfants eux-mêmes ou les adultes", explique Charlotte Deluce, cheffe du pôle régional du défenseur des droits en Auvergne-Rhône-Alpes. "Les enfants peuvent être vus comme des êtres vulnérables, ils ont pourtant le droit de s'exprimer."

C'est le cas par exemple dans le domaine de la justice ou de l'éducation. "Les choix d'orientation scolaire se font souvent de manière subie pour les enfants. On peut aussi penser aux sanctions prises comme un renvoi de l'école, où la parole des premiers concernés n'est pas toujours entendue. C'est le cas aussi dans des procédures judiciaires comme lors d'un divorce des parents", poursuit Charlotte Deluce.

Ce problème peut avoir des conséquences sur la construction de l'enfant. "Il est question plus globalement de sa place dans la société. Car si sa parole comme enfant n'est pas entendue, comment pourra-t-il s'impliquer plus tard, en tant que citoyen ?", s'interroge-t-elle.

Pour y remédier, le défenseur des droits a publié une série de 17 recommandations. Mieux prendre en compte leurs souhaits d'orientation scolaire, instaurer des consultations en amont de projet de loi les concernant directement ou encore, améliorer la formation des professionnels qui sont amenés à travailler avec des enfants.


Revenez plus tard pour un autre sondage ! ;)