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FACE AUX VARIANTS, L'HYPOTHÈSE D'UN 3E CONFINEMENT SE RENFORCE

Lundi 25 Janvier - 06:46

Santé


Un dépistage de la Covid-19 - © Delphine Convert
"Il y a urgence" pour le président du Conseil scientifique. "Les prochains jours seront décisifs" pour le porte-parole du gouvernement : face à la circulation en France des variants du coronavirus, la probabilité d'un troisième confinement s'accroit.

"Il faudra probablement aller vers un confinement" dont les conditions relèvent d'une "décision politique", a déclaré sur BFMTV le président du Conseil scientifique Jean-François Delfraissy.

"Plus on prend une décision rapide, plus elle est efficace et peut être de durée limitée. On est dans une semaine un peu critique", a ajouté le président de cette instance chargée de conseiller l'exécutif.

Car sur le plan sanitaire, la circulation des variants, qui doit être mesurée plus finement après une nouvelle enquête "flash", programmée mardi et mercredi, "change complètement la donne", ajoute le médecin. Atteignant déjà des niveaux de 7 à 9% des cas dans certaines régions, ils entraînent "l'équivalent d'une deuxième pandémie", selon lui.

"Pas de décision prise"


Côté gouvernement, le ministre de la Santé Olivier Véran a dit attendre "d'être fixé sur les effets du couvre-feu" généralisé. "On le sera la semaine prochaine", précise-t-il au Journal du Dimanche. "Si ça ne baisse pas et si les variants [du Covid-19] commencent à se diffuser partout", le gouvernement "prendra des mesures supplémentaires", prévient-il. "Et cela s'appelle le confinement."

"Il n'y a pas de décision prise, et les prochains jours seront décisifs", a ajouté le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, lors de l'émission de France 3 Dimanche en Politique. Mais "par principe, tous les scenarii sont sur la table".

À l'instar de Jean-François Delfraissy, les médecins estiment la question tranchée. Le confinement est "nécessaire pour nous permettre de repartir et de rebondir à la fin du printemps et de l'été avec toute la France qui veut se mettre au travail", a déclaré Denis Malvy, membre du Conseil scientifique et chef du service des maladies infectieuses et tropicales au CHU de Bordeaux.

"Le confinement apparaît vraiment irrémédiable, la question qui se pose maintenant, c'est dans quel délai", a renchéri Karine Lacombe, cheffe de service des maladies infectieuses à l'hôpital parisien Saint-Antoine. Plusieurs indicateurs montrent que "nous arrivons à un seuil de saturation du système hospitalier".

Et le nombre de malades hospitalisés a encore augmenté dimanche, à 26.357, soit un bon millier de plus qu'il y a une semaine. Les services de réanimation comptent eux près de 3.000 malades (2.955), contre 2.766 sept jours auparavant.

Quid des écoles ?


Faudra-t-il fermer ou non les écoles cette fois ? "C'est une décision éminemment politique", a précisé le président du Conseil scientifique, qui plaide également pour un "auto-isolement volontaire" des personnes âgées et fragiles en attente de vaccination, alors que "toute une génération de jeunes ne vit plus" du fait des mesures sanitaires.

"La situation permet la continuité scolaire. Mais nous sommes vigilants", assure pour sa part le ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer au JDD. "Tout notre travail consiste à éviter" une fermeture des établissements, "même si elle reste concevable en cas de nécessité absolue. L'école reste essentielle pour nos enfants".

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