DIRECT - 18 SEPTEMBRE À LYON : TROIS INTERPELLATIONS ET TROIS BLESSÉS DANS LE CORTÈGE

Alors que la manifestation se termine à Lyon, on apprend qu'un deuxième policier a été blessé au cours des affrontements.

Les trois personnes interpellées sont suspectées de jets de projectiles ou de tentatives de blocages.


Des manifestants ont tenté de bloquer la circulation sur la M7, à hauteur de Perrache. Mais leur tentative de blocage a été avortée.

Selon nos informations, trois personnes ont été interpellées à Lyon depuis ce matin.


Les premiers chiffres tombent à Lyon : la CGT annonce 20.000 manifestants, la préfecture dénombre 14.000 personnes.


Des affrontements éclatent entre certains manifestants et les forces de l'ordre sur la place Bellecour.

La police utilise des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants qui lancent des projectiles.


La manifestation arrive près des quais du Rhône à Lyon, au niveau de Guillotière. Selon la préfecture, la police est visée par des tirs de mortiers et des jets de projectile.

Le bilan actuel fait état de deux blessés : un journaliste et un policier qui "a perdu une dent" selon la préfecture.


Le cortège poursuit son trajet à Lyon au niveau du quartier de Guillotière, dans un nuage de fumigènes et de gaz lacrymogène.



Des premiers heurts éclatent entre les manifestants et les forces de l'ordre. Des fumigènes ont été lancés depuis le cortège en direction de la police.



Le calme est ensuite revenu, mais les CRS restent mobilisés dans le secteur.


Le cortège de la manifestation est parti de la Manufacture des Tabacs, en direction de la place Bellecour. 
Parmi les manifestants : Laure, qui réclame une meilleure répartition des richesses. 

La manifestation du 18 septembre à Lyon © Radio SCOOP/Tom BONNARD

Des équipages de police sont envoyés pour disperser des manifestants sur les sites de l'ENS (école normale supérieure) et de Sciences Po, ainsi qu'au rond-point de la Feyssine, où une cinquantaine de personnes organisent un blocage à pieds et à vélo. 

Mobilisation des étudiants à Sciences Po Lyon © Radio SCOOP/Tom BONNARD

Aucun blocage n'a été constaté ce jeudi matin, tous débloqués rapidement par les autorités. 
Il n'y a pas eu d'interpellation à ce stade.
À Villeurbanne, une vingtaine d'individus distribuent des tracts, dans le calme. 
Quelques rassemblements sont observés, avec une dizaine de personnes devant les lycées Saint-Éxupéry et La Martinière. 
Une vingtaine de personnes a fui devant les forces de l'ordre sur le campus de l'université Lyon 2 à Bron, qui est ouvert. 
En revanche, les sites de l'ENS (école normale supérieure) et Sciences Po sont fermés pour la journée. 

Les manifestants qui tentaient de bloquer le périphérique ont pris la fuite à la vue des équipages des forces de l'ordre. 

D'après les chiffres de la préfecture, 1.300 policiers et gendarmes sont déployés dans le Rhône et à Lyon. Ils sont épaulés par des engins lanceurs d'eau, des drones, un hélicoptère et un avion. 

Les policiers sont déployés en masse pour cette journée du 18 septembre à Lyon © Radio SCOOP/Tom BONNARD

Nos auditeurs nous signalent plusieurs blocages : des vélos circulent en continu sur une voie du rond-point Peugeot à Vénissieux, au niveau du boulevard Joliot-Curie; d'autres manifestants bloquent le périphérique Laurent-Bonnevay en direction de Paris, au niveau de l'Astroballe. 


 

Craignant des dégradations, certains commerces de la Presqu'île protègent leurs devantures, notamment les banques, en prévision du cortège qui s'élancera de la Manufacture des Tabacs (8e arrondissement) en direction de la place Bellecour à 11h. 

Une banque protège sa vitrine, avant la manifestation du 18 septembre à Lyon © Radio SCOOP/Tom BONNARD

Des premiers groupes d'individus, une vingtaine au total, sont signalés place Carnot, dans le 2e arrondissement, mais aussi place Antonin Poncet, près de la place Bellecour, où les forces de l'ordre les ont dispersés. 


Tôt ce matin, l'atmosphère était encore paisible à la gare de Lyon Part-Dieu. D'après la SNCF, 1 TER sur 3 circulera en moyenne. Le trafic des TGV devrait être moins impacté. 
Sur place, on a croisé Alexandre et Maxence, qui ont choisi d'aller à Paris via la compagnie italienne Trenitalia, pour éviter les perturbations.