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COMMENT ÇA SE PASSE AILLEURS ? ÉPISODE 7 AU BRÉSIL

Dimanche 29 Mars - 05:46

Santé


Ludovic Moullin habite au Brésil depuis 7 ans - © DR
Cette semaine, en plein confinement, Radio Scoop vous fait voyager, en recueillant des témoignages de personnes originaires d'Auvergne-Rhône-Alpes expatriées aux quatre coins du monde. Ce dimanche, direction le Brésil.

Le Brésil est un exemple forcément particulier. Par sa taille, qui en fait le pays le plus étendu et le plus peuplé d'Amérique du Sud. Par son président, le très controversé Jair Bolsonaro. Et par la réaction de ses habitants aux mesures de confinement.

Des discours politiques contraires


"C'est à double tranchant", pointe Ludovic Moullin, arrivé en territoire auriverde en 2013 et installé à Salvador de Bahia depuis septembre. "Une partie de la population respecte le confinement et une autre un peu moins, parce qu'elle est perdue entre les différents discours politiques. Le président Bolsonaro est tourné vers un discours libéral, avec une reprise de l'activité, en ironisant sur le Covid-19 qu'il compare à une petite grippe ou un petit rhume, alors que les gouverneurs et les maires adoptent des mesures beaucoup plus strictes. Ce double langage entraîne forcément une confusion".

Le directeur du centre de convention de Salvador (congrès, salons, concerts...) pour le groupe lyonnais GL Events indique que l'État de Bahia, dans lequel se trouve Salvador, a très vite réagi à l'arrivée de l'épidémie : "rassemblements interdits et confinement de 3 mois, jusqu'au 13 juin !" Une mesure difficile à tenir pour la population recluse dans les favelas, qui devrait donc vivre à plusieurs entassée dans un espace extrêmement réduit.

Une partie de la population sans ressource


"L'autre problème pour eux, c'est que la plupart vivent grâce à des petits boulots, en tenant des petites boutiques dans la rue ou aux feux rouges, sans parler des chauffeurs de taxi. Ils n'ont souvent aucune économie et ne peuvent pas rester autant de temps sans travailler et donc sans revenus", éclaire celui qui a travaillé sur les grands projets internationaux de Rio de Janeiro, de la Coupe des Confédérations (2013) aux Jeux Olympiques (2016) en passant par la Coupe du Monde (2014).

Après la crise sanitaire, c'est donc une crise sociale qui guette le géant sud-américain. "Mais le peuple brésilien est souvent très surprenant, avec une énorme capacité d'adaptation. Et dans la difficulté, les Brésiliens peuvent se montrer très unis", positive Ludovic Moullin, avec une lueur d'espoir dans la voix.

►Santé

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