Une dizaine de jours sur place
"C'est un petit groupe, ce qui permet d'être assez agile sur le terrain et de se rendre au plus proche des victimes", indique le lieutenant-colonel Julien Fouques, président de la section humanitaire du Casc Appui. "C'est une équipe rodée pour ce genre d'opération, avec un médecin et un infirmier urgentiste et quatre sapeurs-pompiers spécialisés dans le secours et le déblaiement." Un maître-chien et un chien complètent le groupe.
"Ils sont partis extrêmement motivés, il y a la force du collectif. Après, ils savent que chaque minute qui passe, c'est de la chance de survie en moins", poursuit le lieutenant-colonel. Sans oublier les conditions climatiques sur place, avec un froid glacial.
L'équipage, qui doit rester sur place une dizaine de jours, apportera donc son expertise de terrain et ses outils techniques : caméra thermique, caméras télescopiques...
Un premier bilan sera tiré à l'issue de l'opération, avec la possibilité d'envoyer une autre équipe de l'ONG pour relayer les premiers. En attendant, un appel aux dons a été lancé pour soutenir les missions de sauvetage.
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