Le comité scientifique "exclut toute prescription" pour "des formes non sévères" de la maladie, en l'absence de toute donnée probante, selon le ministre de la Santé.
En revanche, la chloroquine pourra être administrée aux malades souffrant de "formes graves" du coronavirus. Le traitement sera "accessible aux équipes médicales hospitalières qui le souhaitent". Une procédure encadrée, uniquement en milieu hospitalier et sous surveillance médicale.
Un arrêté encadrant le recours à ce traitement, miracle pour certains tandis que d'autres appellent à la prudence, sera pris "dans les prochaines heures", a précisé Olivier Véran.
Des patients se ruent à Marseille
En attendant, de très nombreuses personnes se sont pressées lundi à Marseille, devant l'IHU Méditerranée Infection, pôle d'expertise sur les maladies infectieuses, pour se faire tester par les équipes du professeur Didier Raoult.
Ce dernier préconise ce traitement à la chloroquine après des essais positifs, selon son équipe qui a publié ses résultats portant sur 24 patients. Des conclusions qui font débat entre spécialistes.
À noter qu'un essai clinique européen, piloté à Lyon, a démarré dimanche dans au moins sept pays pour quatre traitements expérimentaux, notamment l'hyroxychloroquine.