Jean Castex a dénoncé mardi "un crime odieux" et une "lâcheté difficilement descriptible" à la suite de cette attaque, qui est "manifestement terroriste" selon le président Emmanuel Macron. "La France veillera à ne pas laisser impuni ce crime odieux", a assuré le Premier ministre.
Deux des victimes avaient suivi une formation dans la région
Parmi les six victimes françaises, figurent quatre femmes: Charline F., une doctorante de 30 ans ; Myriam D., qui avait rejoint Acted il y a deux ans ; Stella G., qui s'était consacrée à partir de 2015 à l'humanitaire ; et Nadifa L., qui avait travaillé pour le ministère français des Armées.
Ces deux dernières avaient suivi une formation à l'Institut spécialisé Bioforce, à Vénissieux. L'organisation propose des formations diverses pour préparer le personnel humanitaire avant des missions à l'étranger. Un hommage leur sera rendu à la rentrée.
Deux jeunes hommes font également partie des victimes : Léo R., étudiant, et Antonin G., 26 ans, diplômé de la prestigieuse École normale supérieure et chercheur en économie environnementale.
Le ministère français des Affaires étrangères a depuis placé mercredi l'ensemble du Niger à l'exception de la capitale Niamey en zone rouge, soit "formellement déconseillée".
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