RHÔNE-ALPES : LE PARC WALIBI SE PRÉPARE À L'IMPACT DU PASS SANITAIRE SUR LA FRÉQUENTATION

Mercredi 21 Juillet - 06:00

Actualité

Le parc d'attractions Walibi Rhône-Alpes. - © Walibi
Au parc Walibi Rhône-Alpes (Isère), les équipes sont prêtes pour accueillir les visiteurs ce mercredi 21 juillet, alors que la mesure qui impose désormais le pass sanitaire dans les lieux de culture et de loisirs qui rassemblent plus de 50 personnes, entre en vigueur.

Revoir l'organisation du personnel pour effectuer les contrôles à l'entrée, acheter des smartphones pour scanner les QR codes et même faire appel à un prestataire privé pour réaliser des tests sur place. Dès 9h30 ce mercredi 21 juillet, l'équipe du parc d'attraction de Walibi Rhône-Alpes (Isère) est prête pour accueillir les visiteurs de plus de 18 ans, munis d'un pass sanitaire valide.

D'autant qu'il a fallu s'adapter, dans un délai particulièrement court, puisque les annonces du président de la République ont été faites le 12 juillet dernier.



"Un défi logistique" reconnait Thomas Mondon, le directeur marketing et communication du parc, qui a un coût. "On a investi plusieurs milliers d'euros dans des smartphones pour scanner les pass et on fait aussi appel à un prestataire privé qui réalisera des tests sur place pour les personnes n'ayant pas pu s'organiser en amont. Le but est de ne laisser personne de côté".

Ce test, qui n'est pas remboursé par l'assurance maladie, est une "solution de secours" qui coûtera 25 euros au visiteur.

Quel impact sur la fréquentation ?


Alors que la saison avait démarré sur de bonnes bases (plus fort qu'en 2020) depuis la réouverture le 9 juin dernier, cette nouvelle contrainte pour les visiteurs suscite l'inquiétude. Thomas Mondon assure avoir reçu de très nombreux messages et de questions, ces derniers jours de la part de visiteurs qui tentent de s'organiser pour venir.

"On reste un loisir de proximité, avec beaucoup de décisions de dernière minute et il faut donc s'organiser pour aller faire un test avant si on n'est pas vacciné. On entend toutes ces contraintes et on tente d'informer au mieux", explique-t-il.

Le directeur marketing et communication du parc ne se fait guère d'illusion : "On s'attend à un impact plus ou moins important sur la fréquentation". Même si pour l'heure, il est impossible dire quelle en sera l'ampleur.