RÉTROGRADATION EN LIGUE 2 : DÉCISION "INCOMPRÉHENSIBLE" POUR L'OL QUI VA FAIRE APPEL

Après le choc, la contre-attaque. 

Dans la foulée de l'annonce par la DNCG de la rétrogradation administrative de l'OL en Ligue 2, le club a annoncé qu'il ferait "immédiatement appel". 



Dans un communiqué, l'OL regrette une décision "incompréhensible" du gendarme financier du football professionnel français.



"Nous ferons appel pour démontrer notre capacité à apporter les ressources nécessaires en termes de trésorerie pour garantir le maintien de l'OL en Ligue 1", écrit l'OL.

"Au cours des derniers mois, nous avons travaillé en étroite collaboration avec la DNCG, satisfaisant toutes ses demandes avec des investissements en fonds propres supérieurs aux montants demandés [...] Grâce aux apports en fonds propres de nos actionnaires et à la vente (des parts) de Crystal Palace, notre trésorerie s'est considérablement améliorée et nous disposons de ressources plus que suffisantes pour la saison 2025-2026", ajoute encore le club.

Jean-Michel Aulas : "Un coup terrible pour tous ceux qui aiment profondément l'OL"

Les réactions n'ont pas traîné non plus après cette annonce qui a fait l'effet d'une bombe. 

L'ancien président Jean-Michel Aulas a décrit "un choc, un coup terrible pour tous ceux qui aiment profondément l'OL", qu'il a dirigé durant 36 ans (juin 1987-décembre 2022). 
"Pendant 36 ans, j'ai veillé à ce que jamais une telle situation ne puisse se produire. J'ai tout donné pour bâtir un club solide, respecté, ambitieux et sain financièrement", ajoute-t-il sur son compte X, souhaitant "de tout son coeur que l'appel, et les garanties que pourra apporter l'OL — et surtout celles de John Textor et de ses associés au sein d'Eagle Football Holding — permettront de revenir sur cette situation inédite".



De leurs côtés, les Bad Gones, principal groupe de supporters de l'OL, demandent le départ de John Textor. "Ce supporter de Botafogo doit maintenant disparaitre du paysage lyonnais", écrivent-ils, en référence au club brésilien, propriété lui aussi de l'homme d'affaires américain. Ils poursuivent : 

"Nous appelons ses nombreux créanciers à reprendre la main et à redonner les clefs de l'Olympique Lyonnais a quelqu'un qui saura respecter notre institution et laver les nombreux affronts qui lui ont été fait."