"Il y a quand même plus de 300.000 personnes qui soutiennent cette primaire. Déjà 120.000 personnes inscrites pour voter entre le 27 et le 30 janvier, ce n'est pas rien quand même", ajoute-t-il. L'objectif ? Désigner celui ou celle qui portera les valeur de la gauche pour l'élection présidentielle. Un "socle commun" a déjà permis de faire émerger une dizaine de propositions différentes, nourries des mouvements sociaux qui ont marqué le quinquennat actuel.
La primaire populaire fonctionne sur le principe du jugement majoritaire. Le vote aura donc lieu en ligne, en un seul tour.
Christiane Taubira, la fin du suspense
Pour l'heure et avant que la liste officielle ne soit publiée, les noms qui circulent dans le cadre de cette primaire populaire sont : Anna Agueb-Porterie, Charlotte Marchandise ou encore Pierre Larrouturou, en grève de la faim pour défendre le rassemblement à gauche.
Pourraient également figurer sur la liste Anne Hidalgo, la socialiste avait elle-même appeler au rassemblement sans que cette main tendue ne soit saisie... Christiane Taubira enfin, devrait annoncer sa candidature à l'élection tout à l'heure. Hasard du calendrier, les deux socialistes sont en déplacement à Lyon ce samedi.
Enfin, Yannick Jadot et Jean-Luc Mélenchon pourraient eux aussi se soumettre à la primaire populaire... bien qu'ils refusent d'y participer depuis le début. Qu'importe, la primaire populaire vise à désigner un candidat, même si ce dernier ne l'a pas demandé.
"Six, sept candidatures à gauche ça ne rime à rien. Bien sûr, il peut y avoir des divergences mais à ce stade, il faut les dépasser. Quand on voit comment se déroule la campagne présidentielle en ce moment, on ne peut pas rester sans rien faire", poursuit Alain Touleron.
Reste à savoir qui figurera sur la liste finale. Et une fois le vainqueur désigné, si le rassemblement tant espéré par les uns aura bel et bien lieu.