Dans une nouvelle ordonnance ce vendredi, le Conseil d'Etat donne une dernière chance à l'Etat dans le dossier de la pollution de l'air.
En juillet 2017, l'instance avait enjoint l'Etat de mettre en place des plans de réduction des niveaux de particules fines et/ou de dioxyde d'azote à Lyon mais aussi à Paris, Marseille, Grenoble ou encore Strasbourg.
Trois ans plus tard, "l'Etat ne peut être regardé comme ayant pris des mesures suffisantes propres à assurer l'exécution complète de la décision" annonce le Conseil d'Etat ce vendredi.
Les Sages donnent six mois à la France pour respecter cette ordonnance, auquel cas elle devra payer une amende record de 10 millions d'euros par semestre, soit 54 000 euros par jour. La somme pourra être versée à des ONG ou à des personnes morales publiques ou privées menant des actions dans le domaine de la qualité de l'air.