À la mi-journée, au siège du Comité national olympique sportif français (CNOSF), le résultat tombe : 52,3% pour Gwenaëlle Noury, présidente du club de Lorient et inconnue dans le milieu. Une quarantaine de voix (452 contre 412) séparent les deux femmes sur les 161 clubs qui ont voté, dont une partie (70) par procuration.
Nathalie Péchalat a qualifié de "honte intersidérale" l'élection à la tête de la Fédération française des sports de glace (FFSG) de son adversaire Gwenaëlle Noury qu'elle accuse d'être téléguidée par l'ex-président de la FFSG Didier Gailhaguet, accusé d'avoir couvert un entraîneur mis en cause pour viols et agressions sexuelles.
"C'est la honte intersidérale pour l'ensemble des sports de glace, on revient à un autre système de valeurs, à un autre fonctionnement, à d'autres méthodes qui ne sont pas les miennes", a réagi la Lyonnaise, émue, auprès de quelques journalistes.