Pour l'occasion, une nouvelle exposition temporaire a été inauguré ce jeudi, à la veille de son ouverture au public.
"C'est canon ! L'art chez les Romains", voilà pour le nom de l'exposition, qui fait référence à une expression devenue familière... qui remonte en fait, à l'Antiquité. Les "canons" de beauté selon un sculpteur grecque, qui avait défini les bonnes proportions pour des statues réalistes.
C'est cet art grecque qui fascinera plus tard les Romains, qui s'évertueront d'ailleurs à le copier... À l'époque cependant, la définition de l'art n'est pas la même qu'aujourd'hui.
Des statues colorées à Rome
On apprend aussi que les statues, que l'on imagine souvent blanches et toutes en marbre, ne l'étaient pas à l'époque. Les sculpteurs utilisaient bien d'autres matériaux et peignaient leurs œuvres, le plus souvent. Ce n'est que bien plus tard que les statues sont devenues blanches. Parfois à cause du temps, de leur dégradation. Mais aussi parce que les peintures ont été effacées !
"À partir du 18e sicècle et ensuite, il a été convenu que cette polychromie ne faisait pas honneur à l'art romain et donc, à tort, il a été décidé de l'enlever au profit de ce marbre brillant", souligne Claire Iselin, directrice du musée Lugdunum.
Une centaine d'objets et d'œuvres jalonnent le parcours de cette exposition qui nous apprend bien des choses sur la place de l'art, il y a de ça 2.000 ans.
À découvrir dès le 3 octobre, au musée Lugdunum de Lyon.
►Culture
Lyon : l'histoire du mythique Titanic s'expose à la Sucrière
Des centaines d'objets, des projections et des reconstitutions...