Moins d'un quart des particuliers se sont déplacés
22 % des particuliers, 60% des écoles et 16 % des ERP (établissements recevant du public) se sont rendus en pharmacie.
Des chiffres qui s'expliquent, selon EDF, "par le caractère inédit de ce type de campagne dans le rayon de 10 à 20 km autour des 19 centrales nucléaires françaises et qui incitent à poursuivre la sensibilisation des populations." En 2016, ça ne concernait que la population habitant dans un rayon de 0 à 10 km.
L'objectif est d'atteindre 100% pour les écoles, "les enfants et adolescents sont un public prioritaire car leur thyroïde est plus sensible que celle des adultes aux effets de l'iode radioactif."
La couverture doit donc être complète.
Pour rappel, en cas de mise à l'abri, les jeunes seraient gardés en sécurité dans les locaux et bénéficieraient d'un plan de protection spécifique.
La distribution de comprimés d'iode stable : une action de protection des personnes
En cas d'accident nucléaire, le rejet d'iode radioactif dans l'atmosphère pourrait constituer un risque sanitaire pour les personnes. Respiré ou avalé, l'iode radioactif se fixe sur la glande thyroïde, organe essentiel à la régulation hormonale. Cette glande est particulièrement sensible chez les jeunes et les femmes enceintes (fœtus). La prise de comprimés d'iode stable permet de saturer la glande thyroïde qui, ainsi, ne peut plus capter ou fxer l'iode radioactif. Prendre ses comprimés d'iode stable sur instruction du préfet fait partie des actions de protection des personnes en cas d'accident avec l'évacuation, la mise à l'abri, etc.